diff --git a/argumentaire_faecum/Formats_ouverts.tex b/argumentaire_faecum/Formats_ouverts.tex index 90835f0..4c4773f 100644 --- a/argumentaire_faecum/Formats_ouverts.tex +++ b/argumentaire_faecum/Formats_ouverts.tex @@ -9,13 +9,13 @@ \subsection{Format} Un \emph{format de données} est un ensemble de règles servant à -représenter sous forme informatique, c'est-à-dire avec une +représenter sous forme informatique, c'est-à-dire par une suite de nombres, un certain type de données, qu'il s'agisse de pages de texte, d'images, de vidéos ou autres. Les données sont la plupart du temps stockées dans des fichiers dont l'extension, c'est-à-dire les caractères suivant le point dans le nom du fichier, indique le format. -Pour cette raison, il arrive souvent de dénoter un format de fichier +Pour cette raison, il arrive souvent de désigner un format de fichier par son extension plutôt que son nom, par exemple \fileext{.html} pour une page web en HTML. % eric: je voulais donner un exemple autre que MS Office ou OpenOffice @@ -56,7 +56,8 @@ logiciels puissent lire cette information et la modifier. Un format \emph{ouvert} se distingue par le fait que ses particularités sont entièrement documentées, disponibles au grand -public, et sans limitation d'utilisation. +public, et sans limitation d'utilisation. Lorsque ce n'est pas le cas, +on parle de format «~propriétaire~» ou «~fermé~». La liberté qu'apportent les formats ouverts ne touche pas que les programmeurs ; elle permet à plus de logiciels d'être compatibles entre @@ -78,12 +79,10 @@ choix entre les mains du consommateur}. % Nous y reviendrons. % Pourquoi c'est bien et pourquoi un format fermé c'est l'incarnation % numérique du mal -% -% Définir format fermé ? -- Pascal \subsection{Pourquoi utiliser les formats ouverts ?} -L'usage des formats propriétaires (ou «~fermés~») s'accompagne +L'usage des formats propriétaires s'accompagne généralement d'une volonté, de la part des concepteurs de logiciels propriétaires, de se livrer à une «~guerre de secrets~» : il s'agit d'assurer que seuls leurs logiciels seront capables de relire les @@ -109,7 +108,7 @@ logicielle convient mieux à ses besoins devrait faire face à la crainte d'être incapable de lire tous les documents fournis par d'autres entreprises, voire ses propres documents archivés. -On appelle cela \en{vendor lock-in} en Anglais. +On appelle cela \en{vendor lock-in} en anglais. D'un autre côté, si des formats ouverts sont utilisés, @@ -148,7 +147,7 @@ formats secrets. \subsubsection{Indépendance et longévité} Comme n'importe qui est en mesure de concevoir des logiciels conformes -à un format ouvert, \textbf{l'utilisation de ces formats ouverts à des +à un format ouvert, \textbf{l'utilisation de ce format ouvert à des fins d'archivage est un choix judicieux.} Il est implicitement garanti qu'il y aura toujours des logiciels en mesure de le manipuler adéquatement, même si le format a été lancé par une entreprise défunte. @@ -176,7 +175,7 @@ devraient être promus et utilisés par ces derniers, il y a: \item la nécessité des organisations gouvernementales d'être indépendantes d'une entreprise particulière pour la - création et à l'échange de documents ; + création et l'échange de documents ; \item l'assurance de pouvoir accéder aisément à ces données, même dans 100~ans (c'est impossible à assurer avec un format @@ -218,11 +217,11 @@ Ils pourraient remplacer les formats fermés \fileext{.doc}, ajaxWrite, Ichitaro, TextEdit, Zoho Writer}, etc. \item \soft{OGG Vorbis}~\cite{SPEC_vorbis} (\fileext{.ogg}) : -format de compression audio avec pertes libre de brevets. La compression audio +format de compression audio avec pertes, libre de brevets. La compression audio «~avec pertes~» permet d'éliminer une partie de l'information audio que l'oreille humaine ne peut (généralement) pas entendre, afin d'obtenir un échantillon nécessitant moins d'espace de stockage. OGG -Vorbis offre une qualité sonore supérieure à son concurrent non libre, +Vorbis offre une qualité sonore supérieure à son principal concurrent non libre, le MP3, à des niveaux de compression équivalents. @@ -273,7 +272,7 @@ la résolution d'écran ou d'impression. \item \soft{Portable Document Format}~\cite{SPEC_pdf} (\fileext{.pdf}) : format ayant l'avantage de préserver la mise en forme d'un document -(images, polices de texte, objets graphiques, espaces, etc), peu importe +(images, polices de texte, objets graphiques, espaces, etc.), peu importe l'application ou la plateforme utilisée pour le lire. Un désavantage de cette préservation rigide de la mise en page est qu'il est difficile pour l'utilisateur de modifier des documents PDF. @@ -321,11 +320,11 @@ Le format «~Office OpenXML~» (\soft{OOXML}) utilisé par \mso{} 2007 pour décrire les documents \soft{Word} est un bon exemple de ce problème. Bien que la description du format (spécification) soit publique, son extrême lourdeur (plusieurs milliers de pages) en -rend la programmation par une entreprise tierce-partie ardue. De +rend ardue la programmation par une autre entreprise. De plus, la spécification est, en quelques endroits, incomplète ; il faudrait alors copier le comportement de diverses versions de \mso{}. Cela rend la tâche encore plus difficile, puisque ces -derniers ne sont décrits par aucun document public, difficulté qui +comportements ne sont décrits par aucun document public, difficulté qui ne sera qu'accrue dans le futur, quand ces versions de \mso{} ne seront plus disponibles. Il est donc peu plausible que ce format puisse jamais être bien supporté par autre chose que @@ -338,14 +337,14 @@ un autre exemple. Ce format est grandement utilisé, particulièrement sur le web, afin de distribuer des animations, vidéos, sons et même des applications interactives. Dans ce cas aussi, la description du format est publique. Cependant, il est -interdit d'utiliser cette description pour de développer un +interdit d'utiliser cette description pour développer un lecteur. Un fichier au format \fileext{.swf} n'offre donc pas de protection contre l'obsolescence du lecteur offert par Adobe. Une spécification publique est un élément essentiel à un format ouvert, mais est cependant loin d'être suffisante. Il est essentiel, lors de l'évaluation d'un format de fichier, de garder -l'\oe il ouvert quant à la faisabilité (ou même la légalité) +l'{\oe}il ouvert quant à la faisabilité (ou même la légalité) de manipuler des fichiers de ce format dans des applications tierces, et ce particulièrement pour des documents axés vers la distribution au public ou l'archivage. diff --git a/argumentaire_faecum/argumentaire_faecum.pdf b/argumentaire_faecum/argumentaire_faecum.pdf index 1ba348f..726f5de 100644 Binary files a/argumentaire_faecum/argumentaire_faecum.pdf and b/argumentaire_faecum/argumentaire_faecum.pdf differ diff --git a/argumentaire_faecum/contributeurs.tex b/argumentaire_faecum/contributeurs.tex index 3a86d71..0a04e6f 100644 --- a/argumentaire_faecum/contributeurs.tex +++ b/argumentaire_faecum/contributeurs.tex @@ -12,7 +12,7 @@ Gabriel \> Filion \> Étudiant \> Baccalauréat en informatique\\ Jean-François \> Fortin Tam \> Étudiant \> Baccalauréat en psychologie\\ Marc \> Julien \> Étudiant \> Maîtrise en informatique\\ Pascal \> Lamblin \> Étudiant \> Doctorat en informatique\\ -Paul-Virak \> Khuong \> Étudiant \> Baccalauréat en mathématique-informatique +Paul-Virak \> Khuong \> Étudiant \> Baccalauréat en mathématiques et informatique\\ Vincent \> St-Amour \> Étudiant \> Baccalauréat en informatique\\ \end{tabbing} diff --git a/argumentaire_faecum/intro.tex b/argumentaire_faecum/intro.tex index 54b371f..67c8d3f 100644 --- a/argumentaire_faecum/intro.tex +++ b/argumentaire_faecum/intro.tex @@ -30,7 +30,7 @@ aussi étudier son fonctionnement, le modifier et le redistribuer : ce système est appelé GNU\footnote{désigné par GNU/Linux lorsqu'utilisé avec Linux comme système sous-jacent}, -qui signifie simplement \emph{GNU's not Unix}. Exercer ces libertés +ce qui signifie \emph{GNU's not Unix}. Exercer ces libertés nécessite notamment d'avoir accès au code source, c'est-à-dire les documents lisibles @@ -52,7 +52,7 @@ clients, en restreignant les libertés d'actions sur ce code source.}. En deux décennies, l'idée a fait son chemin dans de nombreux milieux et régions du monde, de sorte qu'une grande variété de logiciels libres de qualité est aujourd'hui disponible. De plus, l'accessibilité aux -non-spécialistes a été travaillée si bien qu'il est envisageable pour le +non-spécialistes a été travaillée, si bien qu'il est envisageable pour le grand public d'utiliser ces logiciels. De nombreuses administrations ont déjà étudié la viabilité @@ -64,7 +64,7 @@ Un grand nombre d'universités se sont aussi démarquées dans leur utilisation de logiciels libres. Par exemple, l'Université d'Australie-Occidentale a adopté une politique~\cite{foss_uwa} encourageant l'utilisation des logiciels libres dans tous les champs -d'application, l'Université du Littoral~---~Côte d'Opale (France) offre un +d'application, l'Université du Littoral~--~Côte d'Opale (France) offre un master en ingénierie du logiciel libre. Plus près de nous, l'Université Laval propose un cours «~logiciels libres et société~» et l'Université de Sherbrooke a développé, il y a quelques années une @@ -73,10 +73,10 @@ que l'Université de Montréal ne se soit pas encore intéressée à la question. Heureusement, certains départements utilisent déjà les logiciels -libres depuis plusieurs années, par exmple +libres depuis plusieurs années, par exemple le département d'informatique et de recherche opérationnelle. % eric: -% Y a-t-il d'autres départements qui les utilise? Si non, il faudrait +% Y a-t-il d'autres départements qui les utilisent ? Si non, il faudrait % reformuler pour dire que le DIRO utilise les logiciels libres. La plupart des membres de la communauté universitaire ont sans doute déjà entendu parler de @@ -94,7 +94,7 @@ et de recherche opérationnelle à faire adopter l'orientation : \end{quote} Dans ce document, nous présenterons dans un premier temps les formats -ouverts permettant à des logiciels libres de communiquer entre eux et +ouverts, qui permettent à des logiciels différents de communiquer entre eux et à l'utilisateur de choisir son logiciel en fonction de ses besoins. Dans un second temps, nous étudierons les logiciels libres plus en profondeur en examinant leurs avantages et les processus rendant