diff --git a/argumentaire_faecum/Formats_ouverts.tex b/argumentaire_faecum/Formats_ouverts.tex index 3c73345..163d115 100644 --- a/argumentaire_faecum/Formats_ouverts.tex +++ b/argumentaire_faecum/Formats_ouverts.tex @@ -30,7 +30,7 @@ L'usage des formats fermés s'accompagne généralement d'une volonté, de la pa Le principe même d'un format ouvert est de rendre inutile ce genre de guerres et promouvoir la \emph{réelle innovation}. Effectivement, les formats ouverts changent toute la dynamique : les logiciels, pouvant librement échanger l'information, doivent maintenant se faire concurrence au niveau de la \emph{qualité} du logiciel en tant que tel. -\subsubsection{Choix contre \angl{vendor lock-in}} +\subsubsection{Choix contre \en{vendor lock-in}} Du coup, le citoyen ne se voit plus obligé d'acheter un logiciel particulier parce que «~c'est ce que tout le monde utilise à l'université, au travail, ou dans la famille~», mais parce que le @@ -47,7 +47,7 @@ les consommateurs sont donc littéralement «~enfermés~» dans ces formats. Bref, le but de la man\oe{}uvre est de créer, chez les utilisateurs de \mso{}, une crainte d'incompatibilité avec les autres logiciels. Ce phénomène a largement été étudié et est connu sous -le terme anglais \angl{vendor lock-in}. +le terme anglais \en{vendor lock-in}. % Largement étudié -> citation ? Le seul moyen pour les concepteurs de logiciels serait alors de faire de la \emph{rétro-ingénierie}\cite{WIK_retroing}, c'est-à-dire tenter de «~deviner~» la structure du format par essais et erreurs. C'est un procédé long, complexe, nécessitant parfois d'aller à l'encontre de licences en place, et ne donnant souvent que des résultats incomplets. C'est néanmoins ce que sont forcés de faire la grande majorité des logiciels, qu'ils soient libres ou propriétaires, pour pouvoir manipuler les formats fermés. @@ -132,7 +132,7 @@ Ces fonctions ne font donc que dire au lecteur «~vous saurez ce que ça fait si Ainsi, certaines fonctionnalités, au lieu d'être expliquées comme les autres dans la documentation du format OOXML, ont une mention «~définie par l'application~», ce qui veut dire que leur fonctionnement est entièrement dépendant du logiciel qui lit le format. En d'autre mots, c'est comme dire à quelqu'un «~c'est très simple de fabriquer une station spatiale, regarde, tu prends une station, et de l'espace~»~! %j'ai commenté le paragraphe ci-dessous, il est redondant et tout à fait incompréhensible pour les mortels. -%Par exemple, la section 6.1.2.19 du quatrième volume de la spécification du format \soft{OOXML} définit le fonctionnement de l'attribut «~equationxml~» des éléments «~shape~» en tant que «~le format du contenu de cet attribut est en fait défini par l'application~» : «~\angl{actual format of the contents of this attribute are application-defined}~». \cite{EOOXML_objections}%Si vous n'avez pas compris le paragraphe précédent, rassurez-vous : c'est écrit aussi clairement dans la documentation OOXML! +%Par exemple, la section 6.1.2.19 du quatrième volume de la spécification du format \soft{OOXML} définit le fonctionnement de l'attribut «~equationxml~» des éléments «~shape~» en tant que «~le format du contenu de cet attribut est en fait défini par l'application~» : «~\en{actual format of the contents of this attribute are application-defined}~». \cite{EOOXML_objections}%Si vous n'avez pas compris le paragraphe précédent, rassurez-vous : c'est écrit aussi clairement dans la documentation OOXML! \subsubsection{6039 pages} diff --git a/argumentaire_faecum/Logiciels_Libres.tex b/argumentaire_faecum/Logiciels_Libres.tex index 3b932a2..7eb45fc 100644 --- a/argumentaire_faecum/Logiciels_Libres.tex +++ b/argumentaire_faecum/Logiciels_Libres.tex @@ -34,7 +34,7 @@ sous laquelle ils sont distribués. ses fonctions de base mais aucune version d'essai. \msw\ et \mso\ sont des exemples de logiciels commerciaux. -\item[Partagiciel] Aussi appelé \angl{shareware} en anglais, un +\item[Partagiciel] Aussi appelé \en{shareware} en anglais, un partagiciel est un logiciel qui peut être librement distribué mais qui n'offre qu'un nombre limité de fonctionnalités ou ne fonctionne que pendant un temps limité. @@ -44,13 +44,13 @@ sous laquelle ils sont distribués. et \soft{WinZip} sont des exemples de partagiciels. -\item[Gratuiciel] Aussi appelé \angl{freeware} en anglais, le +\item[Gratuiciel] Aussi appelé \en{freeware} en anglais, le gratuiciel est offert gratuitement sous certaines conditions, par exemple pour usage personnel seulement. L'anti-virus \soft{AVG Free} de \soft{Grisoft} est un exemple de gratuiciel. -\item[Libre] Aussi appelé \angl{free} en anglais, le logiciel libre, +\item[Libre] Aussi appelé \en{free} en anglais, le logiciel libre, que nous allons étudier plus en profondeur ici, peut être utilisé, modifié et distribué sans restriction. Comme nous allons le voir, c'est beaucoup plus qu'un logiciel gratuit ! @@ -300,7 +300,7 @@ portabilité, c'est-à-dire qu'ils sont disponibles autant pour \item[\firefox] \cite{Mozilla} Navigateur web semblable à \msie\ doté de plusieurs fonctionnalités intéressantes telles que la - navigation par onglets et le blocage des fenêtres \angl{pop-up}. + navigation par onglets et le blocage des fenêtres \en{pop-up}. Contrairement à \msie, ce navigateur ne prend pas en charge ActiveX qui est une source diff --git a/argumentaire_faecum/argumentaire_faecum.pdf b/argumentaire_faecum/argumentaire_faecum.pdf index 6c43447..3a050e2 100644 Binary files a/argumentaire_faecum/argumentaire_faecum.pdf and b/argumentaire_faecum/argumentaire_faecum.pdf differ diff --git a/argumentaire_faecum/argumentaire_faecum.tex b/argumentaire_faecum/argumentaire_faecum.tex index 3cb72d0..4c9fec9 100644 --- a/argumentaire_faecum/argumentaire_faecum.tex +++ b/argumentaire_faecum/argumentaire_faecum.tex @@ -34,7 +34,7 @@ pdfsubject={Argumentaire FA\'ECUM} \newcommand{\listpropositions}[0]{\listtheorems{thmprop}} -\newcommand{\angl}[1]{\emph{#1}} +\newcommand{\en}[1]{\textit{#1}} \newcommand{\fileext}[1]{\texttt{#1}} \newcommand{\soft}[1]{\textsc{#1}} \newcommand{\linux}{\soft{GNU/Linux}} diff --git a/argumentaire_faecum/intro.tex b/argumentaire_faecum/intro.tex index 6566887..396fcba 100644 --- a/argumentaire_faecum/intro.tex +++ b/argumentaire_faecum/intro.tex @@ -1,43 +1,68 @@ \section{Introduction} -% De façon générale (et en soi ce n'est pas mauvais), ça transparaît beaucoup dans la recherche que vous avez un parti pris pour les logiciels libres et des formats ouverts. C'est correct, car ultimement la on veut que la conclusion soit en faveur du libre et de l’ouvert, mais ça intéressant que ce parti pris ne s'étale pas totalement dès les introductions des sections. Bref, il serait intéressant, et ce que nous cherchons dans la plupart de nos recherches, d'avoir une certaine évolution du type: mise en contexte / problématique / solution qui amènerai la solution des logiciels libres à un problème existant, plutôt que l'inverse. -L'idée d'un ensemble complet de logiciels partagés par tous et -développés par la communauté a pris naissance il y a près de -20 ans lorsque Richard Stallman a écrit le manifeste GNU -\cite{manifesto}. Le concept défendu par Stallman est que si j'aime -un logiciel, je devrais être capable de le redistribuer gratuitement, ce -qui va totalement à l'encontre de la plupart des licences logicielles. -Il a donc entrepris de développer un système d'exploitation libre, -que tous peuvent utiliser, étudier son fonctionnement, modifier et -redistribuer: GNU -(souvent désigné comme GNU/Linux ou à tort seulement Linux). -Ces libertés nécessitent souvent l'accès au code source, c'est -pourquoi on entend souvent aussi parler de code source ouvert -\emph{(open source)}. -Depuis, l'idée a fait son chemin dans divers milieux -et plusieurs régions du monde. Plusieurs passionnés ont -adopté cette méthode de développement -depuis un certain temps, ce qui fait qu'aujourd'hui, il existe beaucoup -de logiciels libres de grande qualité disponibles à tous. Les -méthodes d'installation se sont grandement améliorées, et il est -maintenant envisageable pour n'importe qui d'utiliser ces logiciels. +% De façon générale (et en soi ce n'est pas mauvais), ça transparaît +% beaucoup dans la recherche que vous avez un parti pris pour les +% logiciels libres et des formats ouverts. C'est correct, car +% ultimement la on veut que la conclusion soit en faveur du libre et +% de l’ouvert, mais ça intéressant que ce parti pris ne s'étale pas +% totalement dès les introductions des sections. Bref, il serait +% intéressant, et ce que nous cherchons dans la plupart de nos +% recherches, d'avoir une certaine évolution du type: mise en contexte +% / problématique / solution qui amènerai la solution des logiciels +% libres à un problème existant, plutôt que l'inverse. + +% dhag: À mon avis, le contenu du premier paragraphe ci-dessous est +% contestable. GNU est la première implémentation de ces idées *à avoir +% réussi* (et encore, c'est à vérifier). + +L'idée d'un ensemble complet de logiciels partagés par tous et écrits +par une communauté de développeurs a pris naissance en 1985 avec la +publication par Richard Stallman du \textit{Manifeste +GNU}~\cite{gnumanifesto}. +L'idée principale défendue par Stallman est que chacun devrait avoir +la possibilité de partager librement les programmes qu'il apprécie +avec d'autres personnes, ce que la plupart des licences de logiciels +commerciaux interdit. + +Stallman a ainsi entrepris de développer un système d'exploitation +«~libre~», c'est-à-dire accessible à tous afin de l'utiliser, mais +aussi d'étudier son fonctionnement, de le modifier et de le +redistribuer: c'est GNU\footnote{désigné par GNU/Linux lorsqu'utilisé +avec Linux comme système sous-jacent}. Exercer ces libertés nécessite +notamment d'avoir accès au code source\footnote{Le code source est la +forme sous laquelle les programme sont écrits par leurs développeurs: +c'est la seule forme qui est lisible et modifiable par des +humains. Quand ils sont destinés à être seulement utilisés, les +programmes sont traduits sous forme de langage machine, adaptée à +l'exécution par des puces électroniques et à rien d'autre.}, c'est +pourquoi on entend aussi parler de code source ouvert \en{(open +source)}\footnote{\en{Open source} et logiciel libre sont des idées +distinctes: il est tout à fait possible d'écrire du logiciel +propriétaire et de distribuer tout ou partie de son code source aux +clients, en restreignant les libertés d'actions sur ce code source.}. +En deux décennies, l'idée a fait son chemin dans de nombreux milieux +et régions du monde, de sorte qu'une grande variété de logiciels libres +de qualité est aujourd'hui disponible. De plus, l'accessibilité aux +non-spécialistes a été travaillée, et il est envisageable pour le +grand public d'utiliser ces logiciels. -Plusieurs administrations ont déjà effectué des études sur la viabilité -d'utiliser les logiciels libres et des formats ouverts. La liste est longue, -alors nous nous contenterons seulement de nommer le gouvernement du -Québec \cite{log-libre.gouv.qc.ca} et celui du Canada -\cite{log-libre.gc.ca}. De nombreuses universités se sont aussi -démarquées dans leur utilisation de logiciels libres. -Par exemple, l'université Western Australia a adopté une politique -encourageant l'utilisation des logiciels libre dans tous les champs -d'application \cite{foss_uwa}, l'université du Littoral Côte d'opale -(France) offre un master en ingénierie du logiciel libre. Plus près -de nous, l'université Laval propose un cours «~logiciels libres -et société~» et l'université Sherbrooke a développé, il y a -quelques années une distribution GNU/Linux québécoise: éduLinux. -Il est donc surprenant que l'Université de Montréal ne se soit pas -encore intéressée à la question. +De nombreuses administrations ont déjà étudié la viabilité de +l'adoption du logiciel libre, par exemple le gouvernement du Québec +\cite{log-libre.gouv.qc.ca} et le gouvernement du Canada +\cite{log-libre.gc.ca}. + +Un grand nombre d'universités se sont aussi démarquées dans leur +utilisation de logiciels libres. Par exemple, l'université +d'Australie-Occidentale a adopté une politique~\cite{foss_uwa} +encourageant l'utilisation des logiciels libres dans tous les champs +d'application, l'université du Littoral Côte d'opale (France) offre un +master en ingénierie du logiciel libre. Plus près de nous, +l'université Laval propose un cours «~logiciels libres et société~» et +l'université Sherbrooke a développé, il y a quelques années une +distribution GNU/Linux québécoise: ÉduLinux. Il est donc surprenant +que l'Université de Montréal ne se soit pas encore intéressée à la +question. Heureusement, certains départements utilisent déjà les logiciels libres depuis plusieurs années. La plupart des membres de la @@ -51,14 +76,11 @@ C'est ce constat qui a poussé l'association des étudiants et étudiantes aux études supérieures du département d'informatique et de recherche opérationnelle à faire adopter l'orientation: \begin{quote} - \bf{Que la FAÉCUM développe son discours sur les logiciels libres et les formats ouverts.} + \textbf{Que la FAÉCUM développe son discours sur les logiciels + libres et les formats ouverts.} \end{quote} -Dans ce document, nous présenterons dans un premier temps -les formats ouverts et dans un deuxième temps les logiciels libres. -Nous envisagerons ensuite diverses pistes -pour «~donner en retour~» à la communauté du libre, -afin que l'université contribue à son tour à son essor. - - -% LocalWords: soci l'universit +Dans ce document, nous présenterons dans un premier temps les formats +ouverts et dans un second temps les logiciels libres. Nous +envisagerons ensuite diverses pistes pour «~donner en retour~» à la +communauté du libre, afin que l'université contribue à son essor. diff --git a/argumentaire_faecum/references.bib b/argumentaire_faecum/references.bib index 96a2ed1..bcda0f9 100644 --- a/argumentaire_faecum/references.bib +++ b/argumentaire_faecum/references.bib @@ -1,8 +1,8 @@ %% $Id$ -@misc{manifesto, - title="Le manifeste GNU", +@misc{gnumanifesto, + title="Le Manifeste GNU", author = "Richard Stallman", year = 1985, howpublished = "\url{http://www.gnu.org/gnu/manifesto.fr.html}"