\section{Introduction} % De façon générale (et en soi ce n'est pas mauvais), ça transparaît % beaucoup dans la recherche que vous avez un parti pris pour les % logiciels libres et des formats ouverts. C'est correct, car % ultimement la on veut que la conclusion soit en faveur du libre et % de l’ouvert, mais ça intéressant que ce parti pris ne s'étale pas % totalement dès les introductions des sections. Bref, il serait % intéressant, et ce que nous cherchons dans la plupart de nos % recherches, d'avoir une certaine évolution du type : mise en contexte % / problématique / solution qui amènerai la solution des logiciels % libres à un problème existant, plutôt que l'inverse. % dhag : À mon avis, le contenu du premier paragraphe ci-dessous est % contestable. GNU est la première implémentation de ces idées *à avoir % réussi* (et encore, c'est à vérifier). L'idée d'un ensemble complet de logiciels partagés par tous et écrits par une communauté de développeurs a pris naissance en 1985 avec la publication par Richard Stallman du \textit{Manifeste GNU}~\cite{gnumanifesto}. Selon Stallman, chacun devrait avoir la possibilité de partager librement les programmes qu'il apprécie avec d'autres personnes, ce que la plupart des licences de logiciels commerciaux interdisent. Stallman a ainsi entrepris de développer un système d'exploitation «~libre~», c'est-à-dire que tous doivent pouvoir l'utiliser, mais aussi étudier son fonctionnement, le modifier et le redistribuer : ce système est appelé GNU\footnote{désigné par GNU/Linux lorsqu'utilisé avec Linux comme système sous-jacent}, ce qui signifie \emph{GNU's not Unix}. Exercer ces libertés nécessite notamment d'avoir accès au code source, c'est-à-dire les documents lisibles par l'être humain à partir desquels une version définitive et exécutable est produite. %\footnote{Le code source est la %forme sous laquelle les programme sont écrits par leurs développeurs : %c'est la seule forme qui est lisible et modifiable par des %humains. Quand ils sont destinés à être seulement utilisés, les %programmes sont traduits sous forme de langage machine, adaptée à %l'exécution par des puces électroniques et à rien d'autre.}, C'est pourquoi on entend aussi parler de code source ouvert \en{(open source)}\footnote{\en{Open source} et logiciel libre sont des idées distinctes : il est tout à fait possible d'écrire du logiciel propriétaire et de distribuer tout ou partie de son code source aux clients, en restreignant les libertés d'actions sur ce code source.}. En deux décennies, l'idée a fait son chemin dans de nombreux milieux et régions du monde, de sorte qu'une grande variété de logiciels libres de qualité est aujourd'hui disponible. De plus, l'accessibilité aux non-spécialistes a été travaillée, si bien qu'il est envisageable pour le grand public d'utiliser ces logiciels. De nombreuses administrations ont déjà étudié la viabilité de l'adoption du logiciel libre, par exemple le gouvernement du Québec~\cite{log-libre.gouv.qc.ca} et le gouvernement du Canada~\cite{log-libre.gc.ca}. Un grand nombre d'universités se sont aussi démarquées dans leur utilisation de logiciels libres. Par exemple, l'Université d'Australie-Occidentale a adopté une politique~\cite{foss_uwa} encourageant l'utilisation des logiciels libres dans tous les champs d'application, l'Université du Littoral~--~Côte d'Opale (France) offre un master en ingénierie du logiciel libre. Plus près de nous, l'Université Laval propose un cours «~logiciels libres et société~» et l'Université de Sherbrooke a développé, il y a quelques années une distribution GNU/Linux québécoise nommée ÉduLinux. Il est donc surprenant que l'Université de Montréal ne se soit pas encore intéressée à la question. Heureusement, certains départements utilisent déjà les logiciels libres depuis plusieurs années, par exemple le département d'informatique et de recherche opérationnelle. % eric: % Y a-t-il d'autres départements qui les utilisent ? Si non, il faudrait % reformuler pour dire que le DIRO utilise les logiciels libres. La plupart des membres de la communauté universitaire ont sans doute déjà entendu parler de Firefox, un fureteur libre. Cependant, on peut rapidement s'apercevoir que les connaissances sur les logiciels libres sont minimales : il reste beaucoup d'information à distribuer et de formations à donner. C'est ce constat qui a poussé l'association des étudiants et étudiantes aux études supérieures du département d'informatique et de recherche opérationnelle à faire adopter l'orientation : \begin{quote} \textbf{Que la FAÉCUM développe son discours sur les logiciels libres et les formats ouverts.} \end{quote} Dans ce document, nous présenterons dans un premier temps les formats ouverts, qui permettent à des logiciels différents de communiquer entre eux et à l'utilisateur de choisir son logiciel en fonction de ses besoins. Dans un second temps, nous étudierons les logiciels libres plus en profondeur en examinant leurs avantages et les processus rendant possible leur existence. Nous envisagerons ensuite diverses pistes pour «~donner en retour~» à la communauté du libre, afin que l'université contribue à son essor.