\section{Introduction} % De façon générale (et en soi ce n'est pas mauvais), ça transparaît beaucoup dans la recherche que vous avez un parti pris pour les logiciels libres et des formats ouverts. C'est correct, car ultimement la on veut que la conclusion soit en faveur du libre et de l’ouvert, mais ça intéressant que ce parti pris ne s'étale pas totalement dès les introductions des sections. Bref, il serait intéressant, et ce que nous cherchons dans la plupart de nos recherches, d'avoir une certaine évolution du type: mise en contexte / problématique / solution qui amènerai la solution des logiciels libres à un problème existant, plutôt que l'inverse. L'idée d'un ensemble complet de logiciels partagés par tous et développés par la communauté a pris naissance il y a près de 20 ans lorsque Richard Stallman a écrit le manifeste GNU \cite{manifesto}. Le concept défendu par Stallman est que si j'aime un logiciel, je devrais être capable de le redistribuer gratuitement, ce qui va totalement à l'encontre de la plupart des licences logicielles. Il a donc entrepris de développer un système d'exploitation libre, que tous peuvent utiliser, étudier son fonctionnement, modifier et redistribuer: GNU (souvent désigné comme GNU/Linux ou à tort seulement Linux). Ces libertés nécessitent souvent l'accès au code source, c'est pourquoi on entend souvent aussi parler de code source ouvert \emph{(open source)}. Depuis, l'idée a fait son chemin dans divers milieux et plusieurs régions du monde. Plusieurs passionnés ont adopté cette méthode de développement depuis un certain temps, ce qui fait qu'aujourd'hui, il existe beaucoup de logiciels libres de grande qualité disponibles à tous. Les méthodes d'installation se sont grandement améliorées, et il est maintenant envisageable pour n'importe qui d'utiliser ces logiciels. Plusieurs administrations ont déjà effectué des études sur la viabilité d'utiliser les logiciels libres et des formats ouverts. La liste est longue, alors nous nous contenterons seulement de nommer le gouvernement du Québec \cite{log-libre.gouv.qc.ca} et celui du Canada \cite{log-libre.gc.ca}. De nombreuses universités se sont aussi démarquées dans leur utilisation de logiciels libres. Par exemple, l'université Western Australia a adopté une politique encourageant l'utilisation des logiciels libre dans tous les champs d'application \cite{foss_uwa}, l'université du Littoral Côte d'opale (France) offre un master en ingénierie du logiciel libre. Plus près de nous, l'université Laval propose un cours «~logiciels libres et société~» et l'université Sherbrooke a développé, il y a quelques années une distribution GNU/Linux québécoise: éduLinux. Il est donc surprenant que l'Université de Montréal ne se soit pas encore intéressée à la question. Heureusement, certains départements utilisent déjà les logiciels libres depuis plusieurs années. La plupart des membres de la communauté universitaire ont sans doute déjà entendu parler de Firefox, un fureteur libre. Cependant, on peut rapidement s'apercevoir que les connaissances sur les logiciels libres sont minimales: il reste beaucoup d'information à distribuer et de formations à donner. C'est ce constat qui a poussé l'association des étudiants et étudiantes aux études supérieures du département d'informatique et de recherche opérationnelle à faire adopter l'orientation: \begin{quote} \bf{Que la FAÉCUM développe son discours sur les logiciels libres et les formats ouverts.} \end{quote} Dans ce document, nous présenterons dans un premier temps les formats ouverts et dans un deuxième temps les logiciels libres. Nous envisagerons ensuite diverses pistes pour «~donner en retour~» à la communauté du libre, afin que l'université contribue à son tour à son essor. % LocalWords: soci l'universit