\chapter*{Étude comparative} \addcontentsline{toc}{chapter}{Étude comparative} Le jeu de la vie permet, avec des règles très simples, de produire des motifs extrêmement complexes. Ces motifs peuvent nécessiter de nombreuses générations sur de grandes surfaces, d'où la nécessité d'un algorithme évitant les calculs inutiles. En effet, on peut remarquer que beaucoup de motifs se répètent au cours des générations et qu'il n'est pas utile de calculer l'état de zones isolées des cellules vivantes. C'est l'objectif de l'algorithme \emph{Hashlife}. D'un point de vue algorithmique, le jeu de go est également intéressant. Le décompte des points demande de pouvoir identifier les territoires des joueurs, ce à quoi un algorithme de remplissage par diffusion se prête bien, comme montré au cours de l'étude algorithmique. Cependant, le décompte peut aussi demander (en fonction des règles que l'on applique) de retirer les pierres « mortes » c'est à dire celles qui n'auraient pas pu être sauvées de la prise même en contiuant de jouer. On ne peut pas imaginer pouvoir concevoir un algorithme qui détecte de telles pierres sans avoir une intelligence artificielle assez performante pour pouvoir simuler les coups suivants. Les intelligences artificielles en matière de jeu de go restent peu performantes, car les techniques classiques de recherche de solutions employées notamment avec les échecs ne sont pas envisageables, au vu du nombre de possibilités. Le jeu de plateformes présente un intérêt différent. D'une part, la quantité de travail à fournir est largement supérieure à celle des autres jeux présentés, et nécessite donc la coordination d'une équipe. D'autre part, les algorithmes à concevoir sont directement à mettre en relation avec l'enseignement de mécanique classique du premier semestre, ce qui permet de le valoriser. Enfin, un tel jeu a un résultat visuel plus à même d'être présenté en vidéo ou devant un public, puisqu'il est plus dynamique que le jeu de la vie ou le jeu de go. Chaque jeu présenté dans ce rapport demande une organisation différente car le volume de travail requis va en croissant. En effet, alors que le jeu de la vie peut être développé par une seule personne en 40 heures totales, le jeu de plateformes demande au moins 175 heures et donc la collaboration d'au moins 3 personnes.