Orthographe, typographie, plus quelques commentaires.

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@ -2,13 +2,13 @@
\section{Formats ouverts}
\subsection{Définition d'un format}
Selon Wikipédia:
Selon Wikipédia :
\begin{quote}
«~Le format des données est la manière utilisée en informatique pour représenter des données sous forme de nombres binaires. C'est une convention (éventuellement normalisée) utilisée pour représenter des données, soit des informations représentant un texte, une page, une image, un son, un fichier exécutable, etc. Lorsque ces données sont stockées dans un fichier, on parle de format de fichier. Une telle convention permet d'échanger des données entre divers programmes informatiques ou logiciels, soit par une connexion directe soit par l'intermédiaire d'un fichier. On appelle interopérabilité cette possibilité d'échanger des données entre différents logiciels.~» \cite{WIK_format}
\end{quote}
%Qu'est-ce que qu'un format ouvert
\subsection{Qu'est-ce qu'un format ouvert?}
\subsection{Qu'est-ce qu'un format ouvert ?}
Un format ouvert, quant à lui, se distingue par le fait que ses particularités sont \textbf{entièrement documentées, disponibles au grand public, sans limitations d'usage}.%phrase à réviser
Ainsi, quiconque peut librement étudier le format, et bâtir des logiciels entièrement conformes, sachant qu'il détient toute l'information nécessaire. Par exemple, une entreprise intégrant le format \textsc{OASIS OpenDocument Text} (\fileext{.odt}) à son logiciel de traitement de texte peut s'assurer de le supporter au meilleur de ses habiletés.
@ -16,50 +16,52 @@ Ainsi, quiconque peut librement étudier le format, et bâtir des logiciels enti
%Pourquoi c'est bien et pourquoi un format fermé c'est l'incarnation numérique du mal
\subsection{Pourquoi utiliser les formats ouverts?}
L'usage des formats fermés s'accompagne généralement d'une volonté, de la part des concepteurs de logiciels propriétaires, de se livrer à une «~guerre de secrets~»: leur but est effectivement d'obscurcir leurs formats, afin de s'assurer que seuls \emph{leurs} logiciels pourront décoder les données créées par l'utilisateur.
% Définir format fermé ? -- Pascal
\subsection{Pourquoi utiliser les formats ouverts ?}
L'usage des formats fermés s'accompagne généralement d'une volonté, de la part des concepteurs de logiciels propriétaires, de se livrer à une «~guerre de secrets~» : leur but est effectivement d'obscurcir leurs formats, afin de s'assurer que seuls \emph{leurs} logiciels pourront décoder les données créées par l'utilisateur.
Le principe même d'un format ouvert est de rendre inutile ce genre de guerres et promouvoir la \emph{réelle innovation}. Effectivement, les formats ouverts changent toute la dynamique: les logiciels, pouvant librement échanger l'information, doivent maintenant se faire concurrence au niveau de la \emph{qualité} du logiciel en tant que tel.
Le principe même d'un format ouvert est de rendre inutile ce genre de guerres et promouvoir la \emph{réelle innovation}. Effectivement, les formats ouverts changent toute la dynamique : les logiciels, pouvant librement échanger l'information, doivent maintenant se faire concurrence au niveau de la \emph{qualité} du logiciel en tant que tel.
\subsubsection{Choix vs «~vendor lock-in~»}
% Juxtaposition bizarre entre « citoyen » et « université »
\subsubsection{Choix contre \angl{vendor lock-in}}
Du coup, le citoyen ne se voit plus obligé d'acheter un logiciel particulier parce que «~c'est ce que tout le monde utilise à l'université~», mais parce que le logiciel est \textbf{adapté à ses besoins}. Il peut réellement baser son choix sur le coût du logiciel, ses fonctionnalités, etc.
Un exemple pour illustrer cette situation serait les formats utilisés par \mso{} (notamment \fileext{.doc}, \fileext{.xls} et \fileext{.ppt}). Ces formats sont propriétaires (fermés) et jalousement gardés par \ms. Personne d'autre que \ms{} ne peut savoir \emph{exactement} comment fonctionne l'ensemble de ces formats, et les consommateurs sont donc littéralement «~enfermés~» dans ces formats. Bref, le but de la manoeuvre est de créer chez, les utilisateurs de \mso{}, une crainte d'incompatibilité avec les autres logiciels. Ce phénomène a largement été étudié et est connu sous le terme anglais «~vendor lock-in~».
Un exemple pour illustrer cette situation serait les formats utilisés par \mso{} (notamment \fileext{.doc}, \fileext{.xls} et \fileext{.ppt}). Ces formats sont propriétaires (fermés) et jalousement gardés par \ms. Personne d'autre que \ms{} ne peut savoir \emph{exactement} comment fonctionne l'ensemble de ces formats, et les consommateurs sont donc littéralement «~enfermés~» dans ces formats. Bref, le but de la man\oe{}uvre est de créer chez, les utilisateurs de \mso{}, une crainte d'incompatibilité avec les autres logiciels. Ce phénomène a largement été étudié et est connu sous le terme anglais \angl{vendor lock-in}.
À l'opposé, dans l'éventualité où \mso{} utilisait un format entièrement ouvert et libre, le consommateur pourrait choisir un logiciel à prix compétitif, ou \mso{} parce qu'il «~aime particulièrement l'Assistant Office~» et non pas «~parce que ses professeurs utilisent \mso{}
À l'opposé, dans l'éventualité où \mso{} utiliserait un format entièrement ouvert et libre, le consommateur pourrait choisir un logiciel à prix compétitif, ou \mso{} parce qu'il «~aime particulièrement l'Assistant Office~» et non pas «~parce que ses professeurs utilisent \mso{}.
\subsubsection{Indépendance et longévité}
Comme n'importe qui est en mesure de concevoir des logiciels conformes à un format ouvert, \textbf{l'utilisation de ce format à des fins d'archive est un choix judicieux}. Il est implicitement garanti qu'il y aura toujours des logiciels en mesure de le manipuler adéquatement, même si le format a été lancé par une compagnie défunte. %Ceci est valable est vrai à condition que le support sur lequel les archives sont mises soit toujours lisible.
%>>> je pense pas qu'on ait à mentionner ça, on parle de formats, pas de support, c'est implicite et ça serait pareil pour un format proprio
\subsubsection{Formats ouverts pour le secteur public}
\emph{Transparence} et \emph{intégrité} sont des mots qui devraient fondamentalement être associés au secteur de l'éducation, et au gouvernement en général. Transparence dans le sens où l'information devrait être disponible au grand public sans discrimination; intégrité dans le sens où l'information devrait être accessible en tout temps et à toute époque (tant que le support physique des archives existe).
\emph{Transparence} et \emph{intégrité} sont des mots qui devraient fondamentalement être associés au secteur de l'éducation, et au gouvernement en général. Transparence dans le sens où l'information devrait être disponible au grand public sans discrimination ; intégrité dans le sens où l'information devrait être accessible en tout temps et à toute époque (tant que le support physique des archives existe).
Parmi les nombreuses raisons pour lesquelles les formats ouverts devraient être promus et utilisés par ces derniers, il y a:
Parmi les nombreuses raisons pour lesquelles les formats ouverts devraient être promus et utilisés par ces derniers, il y a :
\begin{itemize}
\item l'indépendance d'une compagnie par rapport à l'accès aux documents créés et à leur échange
\item l'assurance de pouvoir accéder aisément à ces données, même dans 100 ans (il est difficile d'en faire autant avec un format comme le «~\fileext{.doc}~» changeant à chaque version de \mso{}!)
\item garantir l'accès éternel de ces documents aux citoyens
\item ne pas exercer de discrimination monétaire (par exemple, publier des documents sous les formats de \mso{} impose un achat de plusieurs centaines de dollars à la très grande majorité des citoyens) %(actuellement, seuls ceux pouvant s'offrir un logiciel coûtant plusieurs centaines de dollars peuvent consulter des documents créés par \mso{})
\item l'indépendance d'une compagnie par rapport à l'accès aux documents créés et à leur échange ;
\item l'assurance de pouvoir accéder aisément à ces données, même dans 100 ans (il est difficile d'en faire autant avec un format comme le «~\fileext{.doc}~» changeant à chaque version de \mso{} !) ;
\item garantir l'accès éternel de ces documents aux citoyens ;
\item ne pas exercer de discrimination monétaire (par exemple, publier des documents sous les formats de \mso{} impose un achat de plusieurs centaines de dollars à la très grande majorité des citoyens). %(actuellement, seuls ceux pouvant s'offrir un logiciel coûtant plusieurs centaines de dollars peuvent consulter des documents créés par \mso{})
\end{itemize}
\subsection{Pourquoi pas «~Office OpenXML~» de \mso{} 2007?}% j'aurais besoin de la contribution de quelqu'un pour cette section-là, je ne me sens pas trop connaissant sur le sujet
% Je trouve cette section bien trop longue, elle s'adresse à des gens qui
% s'en foutent et n'en ont jamais entendu parler ! -- Pascal
\subsection{Pourquoi pas «~Office OpenXML~» de \mso{} 2007 ?}% j'aurais besoin de la contribution de quelqu'un pour cette section là, je ne me sens pas trop connaissant sur le sujet
Les raisons de fuir le nouveau format \soft{OOXML} (\soft{Office Open XML}, à ne pas confondre avec \soft{OpenDocument} ou \soft{OpenOffice}) sont nombreuses, au point où elles pourraient faire l'objet d'un argumentaire entier. Pour des raisons de simplicité et de concision, nous ne mentionnerons que quelques points saillants sous forme simplifiée.
\subsubsection{\soft{OOXML} n'est pas réellement ouvert}
Contrairement au format OpenDocument (qui a été ratifié comme le standard ISO/IEC 26300:2006), le format Office OpenXML n'est qu'une tactique publicitaire de \ms{} pour tenter de conserver ses contrats gouvernementaux en se proclamant «~ouvert~» tout en s'assurant d'être les seuls à être réellement en mesure d'utiliser le format à sa pleine capacité.
Notamment, de nombreuses «~fonctions~» ne sont que des références non documentées vers des produits \ms{} antérieurs. Dans le quatrième volume de la documentation d'OOXML, on retrouve:%need citation?
Notamment, de nombreuses «~fonctions~» ne sont que des références non documentées vers des produits \ms{} antérieurs. Dans le quatrième volume de la documentation d'OOXML, on retrouve : %need citation?
\begin{itemize}
\item autoSpaceLikeWord95 (spécifier les espaces «~comme Word 95~», section 2.15.3.6)
\item lineWrapLikeWord6 (retours à la ligne «~comme Word 6~», section 2.15.3.31)
\item useWord2002TableStyleRules (tableaux «~comme Word 2002~», section 2.15.3.6)
\item useWord97LineBreakRules («~retours à la ligne de Word 97~», section 2.15.3.6)
\item autoSpaceLikeWord95 (spécifier les espaces «~comme Word 95~», section 2.15.3.6) ;
\item lineWrapLikeWord6 (retours à la ligne «~comme Word 6~», section 2.15.3.31) ;
\item useWord2002TableStyleRules (tableaux «~comme Word 2002~», section 2.15.3.6) ;
\item useWord97LineBreakRules («~retours à la ligne de Word 97~», section 2.15.3.6).
\end{itemize}
Ces fonctions ne font donc que dire au lecteur «~vous saurez ce que ça fait si vous détenez la clé du fonctionnement de \ms{} \soft{Word} 6/95/97/2002/etc~». Évidemment, personne sauf \ms{} ne sait comment ça marche! Ce genre de «~fausse documentation~» est un exemple flagrant du type d'«~ouverture~» dont \ms{} fait preuve.
Ces fonctions ne font donc que dire au lecteur «~vous saurez ce que ça fait si vous détenez la clé du fonctionnement de \ms{} \soft{Word} 6/95/97/2002/etc.~». Évidemment, personne sauf \ms{} ne sait comment ça marche ! Ce genre de «~fausse documentation~» est un exemple flagrant du type d'«~ouverture~» dont \ms{} fait preuve.
\subsubsection{6039 pages}
@ -77,9 +79,10 @@ Pour comparer, la spécification entière du format OASIS OpenDocument (ISO/IEC
%\subsubsection{\soft{OOXML} réinvente la roue au lieu d'utiliser des standards existants}
\subsubsection{Fonctionnalités définies par l'application au lieu d'être documentées par le format}
Par exemple, la section 6.1.2.19 du quatrième volume de la spécification du format \soft{OOXML} définit le fonctionnement de l'attribut «~equationxml~» des éléments «~shape~» en tant que «~le format du contenu de cet attribut est en fait défini par l'application~»: \emph{"actual format of the contents of this attribute are application-defined"}
Par exemple, la section 6.1.2.19 du quatrième volume de la spécification du format \soft{OOXML} définit le fonctionnement de l'attribut «~equationxml~» des éléments «~shape~» en tant que «~le format du contenu de cet attribut est en fait défini par l'application~» : «~\angl{actual format of the contents of this attribute are application-defined}~».
\cite{EOOXML_objections}
% Typiquement, cette partie me semble inutile pour des néophytes. -- Pascal
\subsubsection{Autres critiques et références additionnelles}
\begin{itemize}
\item \soft{OOXML} a été conçu pour le passé, et non l'avenir \cite{BRA07}
@ -93,22 +96,22 @@ Par exemple, la section 6.1.2.19 du quatrième volume de la spécification du fo
\end{itemize}
%On pourrait aussi parler de XPS (XML Paper Specification) qui est encore une autre copie corrompue par Microsoft du vénérable format PDF.
%Exemples de formats pouvant être qualifiés comme «ouverts», site web les répertoriant?
%Exemples de formats pouvant être qualifiés comme « ouverts », site web les répertoriant ?
\subsection{Quelques exemples}
\label{sec:ofmtex}
Voici une liste non exhaustive de formats ouverts populaires.
\begin{description}
\item \soft{OASIS OpenDocument} (\fileext{.odt, .ods, .odp}, etc.): formats de documents de bureautique pouvant remplacer \fileext{.doc, .xls, .ppt}, etc. Ces formats sont supportés par \soft{OpenOffice, Google Docs, KWord, Abiword, Gnumeric, ajaxWrite, Ichitaro, TextEdit, Zoho Writer}, etc.
\item \soft{OGG Vorbis} (\fileext{.ogg}): format de compression audio libre de brevets. La compression audio «~avec pertes~» permet d'éliminer une partie de l'information audio que l'oreille humaine ne peut (généralement) pas entendre, afin d'obtenir un échantillon nécessitant moins d'espace de stockage. OGG Vorbis offre une qualité sonore supérieure au MP3 à des niveaux de compression équivalents.
\item \soft{OGG Theora} (\fileext{.ogg, .ogm}): codec vidéo comparable au MPEG-4, mais libre de brevets. Sert à compresser et décompresser les images d'une vidéo.
\item \soft{Free Lossless Audio Codec} (\fileext{.flac}): codec audio sans perte de qualité sonore permettant de stocker des enregistrements en utilisant moins d'espace qu'un format non compressé. À savoir que la compression \soft{FLAC} est «~sans pertes~», c'est-à-dire qu'il n'y a aucune dégradation de la qualité sonore (comparativement aux codecs «~avec pertes~» comme le \soft{OGG Vorbis}).
\item \soft{Scalable Vector Graphics} (\fileext{.svg}): un format d'images vectorielles, principalement utilisé par \soft{Inkscape}, et supporté par les navigateurs Web décents (\firefox et dérivés, \soft{Safari, Opera, Konqueror}, etc.). Les images vectorielles sont des images interprétées par des calculs mathématiques. Elles possèdent l'avantage d'une qualité optimale, peu importe la taille, mais peuvent nécessiter une puissance de calcul plus grande dans le cas d'images photoréalistes.
\item \soft{Portable Network Graphics} (\fileext{.png}): un format d'images matricielles «~non destructeur~» (sans perte de qualité).%Plus d'infos? Comparer avec SVG?
\item \soft{OASIS OpenDocument} (\fileext{.odt}, \fileext{.ods}, \fileext{.odp}, etc.) : formats de documents de bureautique pouvant remplacer \fileext{.doc}, \fileext{.xls}, \fileext{.ppt}, etc. Ces formats sont supportés par \soft{OpenOffice, Google Docs \& Spreadsheets, KWord, Abiword, Gnumeric, ajaxWrite, Ichitaro, TextEdit, Zoho Writer}, etc.
\item \soft{OGG Vorbis} (\fileext{.ogg}) : format de compression audio libre de brevets. La compression audio «~avec pertes~» permet d'éliminer une partie de l'information audio que l'oreille humaine ne peut (généralement) pas entendre, afin d'obtenir un échantillon nécessitant moins d'espace de stockage. OGG Vorbis offre une qualité sonore supérieure au MP3 à des niveaux de compression équivalents.
\item \soft{OGG Theora} (\fileext{.ogg}, \fileext{.ogm}) : codec vidéo comparable au MPEG-4, mais libre de brevets. Sert à compresser et décompresser les images d'une vidéo.
\item \soft{Free Lossless Audio Codec} (\fileext{.flac}) : codec audio sans perte de qualité sonore permettant de stocker des enregistrements en utilisant moins d'espace qu'un format non compressé. À savoir que la compression \soft{FLAC} est «~sans pertes~», c'est-à-dire qu'il n'y a aucune dégradation de la qualité sonore (comparativement aux codecs «~avec pertes~» comme le \soft{OGG Vorbis}).
\item \soft{Scalable Vector Graphics} (\fileext{.svg}) : un format d'images vectorielles, principalement utilisé par \soft{Inkscape}, et supporté par les navigateurs Web décents (\firefox et dérivés, \soft{Safari, Opera, Konqueror}, etc.). Les images vectorielles sont des images interprétées par des calculs mathématiques. Elles possèdent l'avantage d'une qualité optimale, peu importe la taille, mais peuvent nécessiter une puissance de calcul plus grande dans le cas d'images photoréalistes.
\item \soft{Portable Network Graphics} (\fileext{.png}) : un format d'images matricielles «~non destructeur~» (sans perte de qualité).%Plus d'infos ? Comparer avec SVG ?
%PDF
\end{description}
Voir aussi:
Voir aussi : % Sous forme de références ? -- Pascal
\begin{itemize}
\item \url{http://fr.wikipedia.org/wiki/Format_ouvert}
\item \url{http://www.openformats.org/fr6}
@ -117,9 +120,9 @@ Voir aussi:
\subsection{Propositions pour l'usage de formats ouverts}
%par pitié, quelqu'un, révisez que ce que je dis ci-dessous, j'ai l'impression de dire un gros tas de conneries!
\proposition{Que l'Université de Montréal et la FAÉCUM offrent en format ouvert tous les documents destiné au public, étudiants, professeurs et autres personnes affiliées à l'université. Dans les cas où des formats propriétaires doivent tout de même être distribués pour des raisons de transition, s'assurer d'offrir également les documents en format ouvert (si applicable) sur un même pied d'égalité.}
%par pitié, quelqu'un, révisez que ce que je dis ci-dessous, j'ai l'impression de dire un gros tas de conneries !
\proposition{Que l'Université de Montréal et la FAÉCUM offrent en format ouvert tous les documents destiné au public, étudiants, professeurs et autres personnes affiliées à l'université. Dans les cas où des formats propriétaires doivent tout de même être distribués pour des raisons de transition, qu'elles s'assurent d'offrir également les documents en format ouvert (si applicable) sur un pied d'égalité.}
\proposition{Que l'Université de Montréal et la FAÉCUM informent les destinataires de la raison pour laquelle des formats ouverts sont utilisés pour la distribution de documents.}
\proposition{Que l'Université de Montréal et la FAÉCUM fassent la promotion de l'utilisation de logiciels favorisant les formats ouverts et l'interopérabilité.}
\proposition{Que l'Université de Montréal encourage les étudiants et professeurs à utiliser des formats ouverts lors de la réalisation de travaux.}
%autre chose?
%autre chose ?

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@ -1,7 +1,7 @@
\section{Logiciels libres}
%Definir ce qu'est un logiciel libre
\subsection{Qu'est-ce que c'est?}
\subsection{Qu'est-ce que c'est ?}
De façon générale, un \emph{logiciel} est un ensemble de données, de
programmes et de documents destinés à accomplir une certaine tâche. Il
existe des logiciels pour traiter du texte, gérer des tableaux de
@ -25,7 +25,7 @@ utilitaire au même titre qu'un défragmenteur de disque.
Un \emph{système d'exploitation} fournit finalement un environnement
dans lequel les logiciels peuvent cohabiter et s'exécuter.
Il existe quatre catégories de logiciels en fonction de la license
Il existe quatre catégories de logiciels en fonction de la licence
sous laquelle ils sont distribués.
\begin{description}
\item[Commercial] Pour utiliser un logiciel commercial, le client doit
@ -34,7 +34,7 @@ sous laquelle ils sont distribués.
ses fonctions de base mais aucune version d'essai.
\msw\ et \mso\ sont des exemples de logiciels
commerciaux.
\item[Partagiciel] Aussi appelé \angl{shareware} en Anglais, un
\item[Partagiciel] Aussi appelé \angl{shareware} en anglais, un
partagiciel est un logiciel qui peut être librement distribué mais
qui n'offre qu'un nombre limité de fonctionnalités ou ne fonctionne
que pendant un temps limité.
@ -44,16 +44,16 @@ sous laquelle ils sont distribués.
et
\soft{WinZip}\texttrademark\ sont des exemples de
partagiciels.
\item[Gratuiciel] Aussi appelé \angl{freeware} en Anglais, le
\item[Gratuiciel] Aussi appelé \angl{freeware} en anglais, le
gratuiciel est offert gratuitement sous certaines conditions, par
exemple pour usage personnel seulement.
L'anti-virus \soft{AVG Free}\texttrademark\ de
\soft{Grisoft}\textregistered\ est
un exemple de gratuiciel.
\item[Libre] Aussi eppelé \angl{free} en Anglais, le logiciel libre,
que nous allons étudier plus en profondeur ici, peut être utilisé et
distribué sans restriction.
Comme nous allons le voir, c'est beaucoup plus qu'un logiciel gratuit!
\item[Libre] Aussi appelé \angl{free} en anglais, le logiciel libre,
que nous allons étudier plus en profondeur ici, peut être utilisé, modifié et
distribué sans restrictions.
Comme nous allons le voir, c'est beaucoup plus qu'un logiciel gratuit !
\end{description}
Plus précisément,
@ -90,12 +90,17 @@ et même des systèmes d'exploitation.
Le bénéfice le plus évident des logiciels libres est sans nul doute
leur coût minime de mise en place et d'utilisation. Il suffit en effet
de télécharger le produit
souhaité et de l'utiliser, sans devoir payer de redevances à son
souhaité et de l'utiliser, sans devoir payer de redevance à son
fabricant ou se soumettre à un contrat de licence long et restrictif.
Par contre, les avantages des logiciels libres vont bien au-delà de la
simple réduction des coûts \cite{PFA07}: une plus grande robustesse,
simple réduction des coûts \cite{PFA07} : une plus grande robustesse,
une meilleure sécurité, un soutien technique simplifié, etc.
% Pour plusieurs points, ce n'est pas systématique : il peut très bien
% y avoir des logiciels libres beaucoup moins robustes, sûrs, etc. que
% leurs équivalents commerciaux. Il ne faudrait pas qu'on diste que
% mécaniquement, si c'est libre c'est plus sûr. -- Pascal
\paragraph*{Robustesse.}
Puisque le code source du logiciel peut être librement téléchargé et
consulté, plusieurs personnes sont susceptibles de l'examiner. Cela
@ -103,14 +108,14 @@ permet de mieux cerner les bogues et ainsi d'améliorer la robustesse
du produit.
Cette accessibilité du code source est sans nul doute à l'origine de
la grande robustesse du système d'exploitation \linux\ qui s'exécute de
nos jours sur un grand nombre de serveurs hébergeant des sites Web
importants sur Internet, par exemple Google.
nos jours sur un grand nombre de serveurs hébergeant des sites web
importants sur Internet, par exemple celui de Google.
\paragraph*{Sécurité.}
Souvent,
des failles de sécurité permettent à des personnes malveillantes de
s'introduire sur un serveur et d'en perturber le fonctionnement, par
exemple en modifiant des pages Web hébergées, en surchargeant
exemple en modifiant des pages web hébergées, en surchargeant
volontairement la machine ou en manipulant des données sensibles (statut
d'utilisateurs, comptabilité, etc.).
Une faille de sécurité permet aussi à un virus de s'incruster
@ -132,7 +137,7 @@ sécurité.
L'utilisateur peut continuer à employer un logiciel libre, même si ce
dernier n'est
plus développé par son fabricant. Un logiciel libre ne \og meurt\fg\
pas; il continue toujours d'exister et son développement peut être
pas ; il continue toujours d'exister et son développement peut être
repris par toute personne désireuse de le faire.
Par opposition, si une entreprise cesse de développer un logiciel dont
elle détient jalousement le code source, plus personne ne peut
@ -146,9 +151,9 @@ version voit le jour, de l'adopter.
D'un autre côté, l'utilisateur désireux de suivre l'évolution de son
logiciel préféré peut le faire sans autre coût que le téléchargement
et l'installation de mises à jour.
Dans le cas de logiciels commerciaux, l'utilisateur est tenu d'adopter
Dans le cas de logiciels commerciaux, l'utilisateur peut être tenu d'adopter
les nouvelles versions et de
faire évoluer son matériel en conséquence, mais son refus de le faire
faire évoluer son matériel en conséquence, et son refus de le faire
ne lui cause que des désagréments.
Les organismes qui paient des coûts annuels pour renouveler des
licences peuvent quant à eux être forcés de faire la mise à jour si le
@ -174,12 +179,12 @@ formation.
Cela évite des coûts pour les étudiants, mais aussi pour l'université
qui n'a pas à établir d'entente avec les fournisseurs pour la
distribution de logiciels aux étudiants.
Cela libère aussi des postes à l'université puisque davantage
Cela libère aussi des postes de travail à l'université puisque davantage
d'étudiants peuvent travailler chez eux ou avec leur ordinateur
portable.
\paragraph{Support technique.}
Les logiciels libres diminuent également le coût du support technique.
\paragraph{Soutien technique.}
Les logiciels libres diminuent également le coût du soutien technique.
D'abord, la robustesse de ces logiciels diminue les coûts de
maintenance, permettant aux techniciens de se consacrer à des tâches
plus intéressantes telles que l'apprentissage de nouvelles
@ -188,7 +193,8 @@ De plus, les techniciens ont moins besoin de traiter les détails
spécifiques de chaque version d'un même produit. En cas de problème
technique avec une ancienne version, une mise à jour vers la plus
récente version, toujours possible sans coût, permet soit de résoudre
la difficulté, soit de donner aux technien les outils pour la traiter.
la difficulté, soit de donner aux techniciens les outils pour la traiter.
\subsection{Philosophie du Libre}
@ -207,7 +213,7 @@ Le système d'exploitation \linux\ a par exemple débuté de cette façon.
D'autres logiciels libres proviennent de produits commerciaux que
leurs concepteurs ont rendus disponibles pour la communauté. Par
exemple, le navigateur Web \firefox est un descendant du navigateur
exemple, le navigateur web \firefox est un descendant du navigateur
\soft{Netscape}, mais il a beaucoup évolué depuis que le code source
original
est devenu libre.
@ -216,7 +222,7 @@ habituellement le droit d'en faire des versions non libres plus
étendues, mais la version libre demeurera toujours disponible.
Maintenant, comment un informaticien peut-il faire de l'argent avec un
logiciel libre? À première vue, cela semble difficile.
logiciel libre ? À première vue, cela semble difficile.
Par contre, supposons qu'une entreprise éprouve un besoin particulier
qu'aucun produit sur le marché ne puisse combler.
Cette entreprise engagera alors un informaticien pour développer une
@ -248,9 +254,9 @@ portabilité, c'est-à-dire qu'ils sont disponibles autant pour
\begin{description}
\item[\firefox] \cite{Mozilla}
Navigateur Web semblable à \msie\
Navigateur web semblable à \msie\
doté de plusieurs fonctionnalités intéressantes telles que la
navigation par onglets et le blocage des fenêtres \textsl{popup}.
navigation par onglets et le blocage des fenêtres \angl{pop-up}.
Contrairement à \msie,
ce navigateur ne prend pas en charge ActiveX qui est une source
importante de problèmes de sécurité.
@ -326,7 +332,7 @@ sans trop de difficulté migrer vers \linux.
Incite les étudiants à découvrir \linux\
et à l'utiliser. Ceci peut se faire entre autres
en installant \linux\ sur
quelques postes de l'Université, en offrant aux étudiants des
quelques postes de l'université, en offrant aux étudiants des
distributions de \linux\ sur disques compacts,
en offrant du soutien technique
pour ce système, etc.}
@ -350,6 +356,7 @@ les logiciels libres, ils ont vu leur charge de travail diminuer en
raison de la réduction du travail de maintenance nécessaire et ont pu
venir en aide aux professeurs.
% Quel(s) ministère(s) ? -- Pascal
Lors de sa conférence au DIRO, en avril 2007, Roberto Di Cosmo a
mentionné
l'implantation de \ooo\ au sein du ministère français, un
@ -362,8 +369,8 @@ licence. Au
lieu de former les employés à \soft{Office}~2003, ils les ont formés à
\ooo, ce qui a donné des résultats fructueux.
Dans le cas du ministère
des Finances, l'objectif n'était pas de sauver de l'argent et
pourtant, ils en ont sauvé malgré tout!
des Finances, l'objectif n'était pas d'économiser de l'argent, et
pourtant, ils en ont économisé malgré tout !
\subsection{Le problème de la formation}
@ -390,8 +397,8 @@ libérer de ce mythe selon lequel il est nécessaire d'apprendre et
utiliser les logiciels propriétaires puisqu'ils sont employés partout
dans l'industrie.
La formation ne devrait pas cibler un logiciel particulier, mais plutôt
des concepts généraux: comment utiliser un traitement de texte, comment
maîtriser un tableur, etc.?
des concepts généraux : comment utiliser un traitement de texte, comment
maîtriser un tableur, etc. ?
Le logiciel employé pour la formation ne devrait être qu'un exemple
appuyant le concept, pas le concept lui-même.

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@ -4,19 +4,24 @@
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage{ae,aecompl,aeguill}
\usepackage{graphicx}
\author{Groupe d'usagers Linux de l'universit\'e de Montr\'eal \\
\author{Groupe d'usagers Linux de l'Universit\'e de Montr\'eal \\
\includegraphics[width=5cm]{images/logo}}
\title{Avis sur l'utilisation de logiciels libre et formats ouverts
\`a l'universit\'e de Montr\'eal}
\title{Avis sur l'utilisation de logiciels libres et formats ouverts
\`a l'Universit\'e de Montr\'eal}
\usepackage[pdffitwindow=false,
pdfview=FitH,pdfborder={0 0 0},
pdfstartview=FitH]{hyperref}
\usepackage{fullpage}
% N'insère pas d'espace insécable avant la ponctuation haute (:;!?)
% s'il n'y a pas d'espace du tout (pour éviter des problèmes avec
% « ISO/IEC 26300:2006 » par exemple).
\NoAutoSpaceBeforeFDP
% Astuce pour pouvoir avoir des accents dans les meta-donnes PDF
\hypersetup{
pdfauthor={Groupe d'usagers Linux de l'universit\'e de Montr\'eal},
pdftitle={Avis sur l'utilisation de logiciels libre et formats ouverts
pdfauthor={Groupe d'usagers Linux de l'Universit\'e de Montr\'eal},
pdftitle={Avis sur l'utilisation de logiciels libres et formats ouverts
\`a l'universit\'e de Montr\'eal},
pdfsubject={Argumentaire FA\'ECUM}
}
@ -29,12 +34,12 @@ pdfsubject={Argumentaire FA\'ECUM}
\makeatother
\theoremstyle{marcos}
\theoremlisttype{optname}
\newtheorem{thmprop}{Proposition}%wTF is thmprop? ça rend la liste des propositions à la fin bizarre ~jeff
\newtheorem{thmprop}{Proposition}%wTF is thmprop ? ça rend la liste des propositions à la fin bizarre ~jeff
\newcommand{\proposition}[1]{\begin{thmprop}[#1]\end{thmprop}}
\newcommand{\listpropositions}[0]{\listtheorems{thmprop}}
\newcommand{\angl}[1]{\textsl{#1}}
\newcommand{\angl}[1]{\emph{#1}}
\newcommand{\fileext}[1]{\texttt{#1}}
\newcommand{\soft}[1]{\textsc{#1}}
\newcommand{\linux}{\soft{GNU/Linux}\texttrademark}
@ -60,8 +65,8 @@ pdfsubject={Argumentaire FA\'ECUM}
\include{Formats_ouverts}
%Example d'utilisation de \proposition:
%Il ne faudrait pas que cdela apparaisse dans la version finale, non?
%Example d'utilisation de \proposition :
%Il ne faudrait pas que cdela apparaisse dans la version finale, non ?
%\proposition{Que la FA\'ECUM utilise \linux \cite{livretDuLibre} et blabla blabla blabla et patati et patata}
\include{Logiciels_Libres}

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@ -1,8 +1,8 @@
\section{Collaborateurs}
L'\'ecriture de ce document n'aurait pas pu être possible sans
l'aide de ces personnes:
L'\'ecriture de ce document n'aurait pas été possible sans
l'aide de ces personnes :
\begin{tabbing}
Pr\'enom très très très long\= nom de famille aussi
@ -11,5 +11,6 @@ long\= Occupation et aussi\= Programme\kill
Marc \> Julien \> Étudiant \>M. sc. Informatique\\
Eric \> Buist \> Étudiant \> Ph.D en informatique\\
Fortin Tam \> Jean-François \> Étudiant \>B. sc. Psychologie\\
Pascal \> Lamblin \> Étudiant \> Doctorat en informatique\\
\end{tabbing}

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@ -8,4 +8,4 @@
%proposition Promotion d'aide communauté libre auprès des étudiants
%Suggérer des serveur mirroirs?
%Suggérer des serveur miroirs ?