section rétrocession envoyée par Vincent, avec changements mineurs

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\section{Introduction}
% De façon générale (et en soi ce n'est pas mauvais), ça
% transparaît beaucoup dans la recherche que vous avez un parti pris
% pour les logiciels libres et des formats ouverts. C'est correct, car
% ultimement la on veut que la conclusion soit en faveur du libre et
% de louvert, mais ça intéressant que ce parti pris ne s'étale
% pas totalement dès les introductions des sections. Bref, il serait
% intéressant, et ce que nous cherchons dans la plupart de nos
% recherches, d'avoir une certaine évolution du type : mise en contexte
% / problématique / solution qui amènerai la solution des logiciels
% libres à un problème existant, plutôt que l'inverse.
% De façon générale (et en soi ce n'est pas mauvais), ça transparaît beaucoup dans la recherche que vous avez un parti pris pour les logiciels libres et des formats ouverts. C'est correct, car ultimement la on veut que la conclusion soit en faveur du libre et de louvert, mais ça intéressant que ce parti pris ne s'étale pas totalement dès les introductions des sections. Bref, il serait intéressant, et ce que nous cherchons dans la plupart de nos recherches, d'avoir une certaine évolution du type: mise en contexte / problématique / solution qui amènerai la solution des logiciels libres à un problème existant, plutôt que l'inverse.
L'idée d'un ensemble complet de logiciels partagés par tous et
développés par la communauté a pris naissance il y a près de
@ -18,11 +8,11 @@ développés par la communauté a pris naissance il y a près de
un logiciel, je devrais être capable de le redistribuer gratuitement, ce
qui va totalement à l'encontre de la plupart des licences logicielles.
Il a donc entrepris de développer un système d'exploitation libre,
c'est-à-dire que tous peuvent l'utiliser, étudier son fonctionnement,
le modifier et le redistribuer : GNU
(souvent désigné comme GNU/Linux ou à tort seulement «~Linux).
que tous peuvent utiliser, étudier son fonctionnement, modifier et
redistribuer: GNU
(souvent désigné comme GNU/Linux ou à tort seulement Linux).
Ces libertés nécessitent souvent l'accès au code source, c'est
pourquoi on entend souvent aussi parler de code source ouvert
pourquoi on entend souvent aussi parler de code source ouvert
\emph{(open source)}.
Depuis, l'idée a fait son chemin dans divers milieux
et plusieurs régions du monde. Plusieurs passionnés ont
@ -35,17 +25,17 @@ maintenant envisageable pour n'importe qui d'utiliser ces logiciels.
Plusieurs administrations ont déjà effectué des études sur la viabilité
d'utiliser les logiciels libres et des formats ouverts. La liste est longue,
alors nous nous contenterons de nommer le gouvernement du
alors nous nous contenterons seulement de nommer le gouvernement du
Québec \cite{log-libre.gouv.qc.ca} et celui du Canada
\cite{log-libre.gc.ca}. De nombreuses universités se sont aussi
démarquées dans leur utilisation de logiciels libres.
Par exemple, l'Université Western Australia a adopté une politique
Par exemple, l'université Western Australia a adopté une politique
encourageant l'utilisation des logiciels libre dans tous les champs
d'application \cite{foss_uwa}, l'Université du Littoral~--~Côte d'Opale
d'application \cite{foss_uwa}, l'université du Littoral Côte d'opale
(France) offre un master en ingénierie du logiciel libre. Plus près
de nous, l'Université Laval propose un cours «~logiciels libres
et société~» et l'Université de Sherbrooke a développé, il y a
quelques années, une distribution GNU/Linux québécoise : éduLinux.
de nous, l'université Laval propose un cours «~logiciels libres
et société~» et l'université Sherbrooke a développé, il y a
quelques années une distribution GNU/Linux québécoise: éduLinux.
Il est donc surprenant que l'Université de Montréal ne se soit pas
encore intéressée à la question.
@ -54,16 +44,14 @@ libres depuis plusieurs années. La plupart des membres de la
communauté universitaire ont sans doute déjà entendu parler de
Firefox, un fureteur libre. Cependant, on peut rapidement
s'apercevoir que les connaissances sur les logiciels libres sont
minimales : il reste beaucoup d'information à distribuer et de
minimales: il reste beaucoup d'information à distribuer et de
formations à donner.
C'est ce constat qui a poussé l'association des étudiants et
étudiantes aux études supérieures du département d'informatique
et de recherche opérationnelle à faire adopter l'orientation :
% hey, pis moi là dedans? :) --Jeff
% T'étais au Congrès de la FAÉCUM ? -- Pascal
et de recherche opérationnelle à faire adopter l'orientation:
\begin{quote}
\bf{Que la FAÉCUM développe son discours sur les logiciels libres et les formats ouverts.}
\bf{Que la FAÉCUM développe son discours sur les logiciels libres et les formats ouverts.}
\end{quote}
Dans ce document, nous présenterons dans un premier temps
@ -72,3 +60,5 @@ Nous envisagerons ensuite diverses pistes
pour «~donner en retour~» à la communauté du libre,
afin que l'université contribue à son tour à son essor.
% LocalWords: soci l'universit

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@ -230,3 +230,12 @@
year = 2007
}
@misc{UAlberta,
title = "University of {A}lberta {D}igital {O}bjects {R}epository",
howpublished = "\url{http://www.ualberta.ca/AICT/UADORe/}"
}
@misc{GULUS,
author = "GULUS",
howpublished = "\url{http://www.gulus.org}"
}

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@ -1,11 +1,105 @@
\section{Rétrocession à la communauté du libre}
% Décrire comment l'université/communauté universitaire peut contribuer à la communauté du libre
\subsection{Pourquoi redonner à la communauté ?}
Au cours des sections précédentes, nous avons exposé plusieurs
bénéfices que pouvaient apporter à l'Université de Montréal les
logiciels libres et les formats ouverts. Or cette collaboration peut
aller dans les deux sens. L'Université de Montréal peut effectivement
apporter beaucoup à la communauté du libre, comme nous le verrons un
peu plus loin. Cette aide aura pour effet de mettre sur la carte du
monde des logiciels libres, ce qui est évidemment très positif pour sa
visibilité et sa réputation.
%Décrire pourquoi ça devrait être encouragé (réputation, visibilité)
\subsection{Hébergement de serveurs miroirs}
Comme plusieurs logiciels libres sont téléchargés par une grande
quantité d'utilisateurs, qu'ils sont souvent de taille assez
importante et qu'il est important de conserver les anciennes versions
de chaque logiciel pour des raisons de rétro-compatibilité, il est
nécessaire d'avoir une grande quantité d'espace de stockage et de
bande passante pour les héberger. Comme la plupart des hôtes de ces
logiciels le sont bénévolement, ils ne disposent pas nécessairement de
ressources suffisantes pour héberger seuls de façon efficace une
quantité importante de logiciels libres. C'est pourquoi il est souvent
nécessaire d'héberger ces logiciels simultanément sur plusieurs
serveurs, appelés serveurs miroirs, situés un peu partout dans le
monde. Comme chaque utilisateur désirant télécharger un logiciel donné
peut choisir le serveur duquel il le télécharge, les serveurs ne sont
pas surchargés, d'où l'importance des serveurs miroirs.
%proposition Que le développement en interne ou sous-traité se fasse sous licence libre
Les serveurs miroirs étant un élément essentiel à la distribution des
logiciels libres, une contribution possible de l'Université de
Montréal à la communauté du libre serait la mise en place de serveurs
miroirs pour l'hébergement de divers projets libres. La présence de
tels serveurs à Montréal permettrait un accès plus rapide au contenu
pour les utilisateurs de l'Université de Montréal en particulier et du
Québec en général, qui doivent dans certains cas télécharger leurs
logiciels libres de serveurs surchargés ou éloignés.
%proposition Promotion d'aide communauté libre auprès des étudiants
Plusieurs universités canadiennes offrent déjà un service de serveurs
miroirs, notamment l'Université d'Alberta\cite{UAlberta} qui hébergent
tous les projets du projet GNU ou l'Université de Sherbrooke, qui
hébergent plusieurs distributions \linux. La gestion de ces serveurs
peut être effectuée par l'Université, comme c'est le cas à
l'Université d'Alberta, ou par le groupe d'usagers \linux local (ici,
le GULUM), comme c'est le cas à l'Université de Sherbrooke (dans leur
cas, le GULUS\cite{GULUS})
%Suggérer des serveur miroirs ?
\proposition{Que l'Université de Montréal mette en place des serveurs
dédiés à l'hébergement de projets libres afin de faciliter leur
téléchargement par les étudiants et les membres de la communauté du
libre.}
\subsection{Services aux étudiants}
Un grand service que pourrait rendre l'Université de Montréal à sa
communauté du libre serait de mettre en place un service de soutien
technique visant les logiciels libres utilisés par les étudiants. La
présence d'un tel service pourrait rassurer certains étudiants et les
encourager à adopter eux aussi le libre, en plus d'être une valeur
ajoutée au séjour à l'Université de Montréal qui pourrait attirer
certains candidats.
En plus d'offrir du soutien technique, ce service pourrait également
faire la promotion des formats ouverts et des logiciels libres dans le
but de favoriser leur adoption par les étudiants, les professeurs et
le personnel de l'Université.
\proposition{Que l'Université de Montréal mette en place un service de
soutien technique et de promotion des formats ouverts et des
logiciels libres, à la disposition des étudiants, des professeurs et
du personnel de l'Université.}
Il pourrait également être intéressant d'offrir un espace
d'hébergement pour les projets libres des étudiants et des chercheurs
de l'université. Les responsables de ces projets n'auraient ainsi plus
à se casser la tête pour trouver de l'hébergement. La présence à
l'université de cet hébergement pourrait de plus donner une plus
grande visibilité et un aspect officiel à ces projets qui, s'ils ont
du succès, contribueraient à la réputation de l'Université de
Montréal, en plus d'encourager les responsables de ces projets à les
distribuer sous licence libre.
\proposition{Que l'Université de Montréal propose de l'espace pour
héberger les projets libres de ses étudiants et de ses chercheurs et
encourage ces derniers à les distribuer sous licence libre.}
\subsection{Développement interne}
Plusieurs des besoins de l'Université de Montréal sont partagés par
les autres universités. Certains des outils développés ici, ou pour
ici par des sous-traitants, pourraient donc résoudre les problèmes qui
occupent une autre université. En publiant ces outils sous des
licences libres, ces institutions n'auraient ainsi pas besoin de
réinventer la roue et les améliorations qu'elles pourraient apporter
aux outils pourraient être récupérées par l'Université de Montréal,
qui se retrouverait ainsi avec un meilleur système, et ce, sans avoir à
débourser quoi que ce soit.
De plus, en rendant libres ses outils, son excellent système de
gestion de dossiers étudiants, par exemple, l'Université de Montréal
deviendrait un chef de file en matière de collaboration interuniversitaire,
ce qui est évidemment positif pour sa notoriété.
\proposition{Que l'Université de Montréal distribue les projets
informatiques développés à l'interne ou sous-traités sous des
licences libres.}