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dhag 2007-08-21 20:08:58 +00:00
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@ -30,7 +30,7 @@ L'usage des formats fermés s'accompagne généralement d'une volonté, de la pa
Le principe même d'un format ouvert est de rendre inutile ce genre de guerres et promouvoir la \emph{réelle innovation}. Effectivement, les formats ouverts changent toute la dynamique : les logiciels, pouvant librement échanger l'information, doivent maintenant se faire concurrence au niveau de la \emph{qualité} du logiciel en tant que tel.
\subsubsection{Choix contre \angl{vendor lock-in}}
\subsubsection{Choix contre \en{vendor lock-in}}
Du coup, le citoyen ne se voit plus obligé d'acheter un logiciel
particulier parce que «~c'est ce que tout le monde utilise à
l'université, au travail, ou dans la famille~», mais parce que le
@ -47,7 +47,7 @@ les consommateurs sont donc littéralement «~enfermés~» dans ces
formats. Bref, le but de la man\oe{}uvre est de créer, chez les
utilisateurs de \mso{}, une crainte d'incompatibilité avec les autres
logiciels. Ce phénomène a largement été étudié et est connu sous
le terme anglais \angl{vendor lock-in}.
le terme anglais \en{vendor lock-in}.
% Largement étudié -> citation ?
Le seul moyen pour les concepteurs de logiciels serait alors de faire de la \emph{rétro-ingénierie}\cite{WIK_retroing}, c'est-à-dire tenter de «~deviner~» la structure du format par essais et erreurs. C'est un procédé long, complexe, nécessitant parfois d'aller à l'encontre de licences en place, et ne donnant souvent que des résultats incomplets. C'est néanmoins ce que sont forcés de faire la grande majorité des logiciels, qu'ils soient libres ou propriétaires, pour pouvoir manipuler les formats fermés.
@ -132,7 +132,7 @@ Ces fonctions ne font donc que dire au lecteur «~vous saurez ce que ça fait si
Ainsi, certaines fonctionnalités, au lieu d'être expliquées comme les autres dans la documentation du format OOXML, ont une mention «~définie par l'application~», ce qui veut dire que leur fonctionnement est entièrement dépendant du logiciel qui lit le format. En d'autre mots, c'est comme dire à quelqu'un «~c'est très simple de fabriquer une station spatiale, regarde, tu prends une station, et de l'espace~»~!
%j'ai commenté le paragraphe ci-dessous, il est redondant et tout à fait incompréhensible pour les mortels.
%Par exemple, la section 6.1.2.19 du quatrième volume de la spécification du format \soft{OOXML} définit le fonctionnement de l'attribut «~equationxml~» des éléments «~shape~» en tant que «~le format du contenu de cet attribut est en fait défini par l'application~» : «~\angl{actual format of the contents of this attribute are application-defined}~». \cite{EOOXML_objections}%Si vous n'avez pas compris le paragraphe précédent, rassurez-vous : c'est écrit aussi clairement dans la documentation OOXML!
%Par exemple, la section 6.1.2.19 du quatrième volume de la spécification du format \soft{OOXML} définit le fonctionnement de l'attribut «~equationxml~» des éléments «~shape~» en tant que «~le format du contenu de cet attribut est en fait défini par l'application~» : «~\en{actual format of the contents of this attribute are application-defined}~». \cite{EOOXML_objections}%Si vous n'avez pas compris le paragraphe précédent, rassurez-vous : c'est écrit aussi clairement dans la documentation OOXML!
\subsubsection{6039 pages}

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@ -34,7 +34,7 @@ sous laquelle ils sont distribués.
ses fonctions de base mais aucune version d'essai.
\msw\ et \mso\ sont des exemples de logiciels
commerciaux.
\item[Partagiciel] Aussi appelé \angl{shareware} en anglais, un
\item[Partagiciel] Aussi appelé \en{shareware} en anglais, un
partagiciel est un logiciel qui peut être librement distribué mais
qui n'offre qu'un nombre limité de fonctionnalités ou ne fonctionne
que pendant un temps limité.
@ -44,13 +44,13 @@ sous laquelle ils sont distribués.
et
\soft{WinZip} sont des exemples de
partagiciels.
\item[Gratuiciel] Aussi appelé \angl{freeware} en anglais, le
\item[Gratuiciel] Aussi appelé \en{freeware} en anglais, le
gratuiciel est offert gratuitement sous certaines conditions, par
exemple pour usage personnel seulement.
L'anti-virus \soft{AVG Free} de
\soft{Grisoft} est
un exemple de gratuiciel.
\item[Libre] Aussi appelé \angl{free} en anglais, le logiciel libre,
\item[Libre] Aussi appelé \en{free} en anglais, le logiciel libre,
que nous allons étudier plus en profondeur ici, peut être utilisé, modifié et
distribué sans restriction.
Comme nous allons le voir, c'est beaucoup plus qu'un logiciel gratuit !
@ -300,7 +300,7 @@ portabilité, c'est-à-dire qu'ils sont disponibles autant pour
\item[\firefox] \cite{Mozilla}
Navigateur web semblable à \msie\
doté de plusieurs fonctionnalités intéressantes telles que la
navigation par onglets et le blocage des fenêtres \angl{pop-up}.
navigation par onglets et le blocage des fenêtres \en{pop-up}.
Contrairement à \msie,
ce navigateur ne prend pas en charge ActiveX qui est une
source

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@ -34,7 +34,7 @@ pdfsubject={Argumentaire FA\'ECUM}
\newcommand{\listpropositions}[0]{\listtheorems{thmprop}}
\newcommand{\angl}[1]{\emph{#1}}
\newcommand{\en}[1]{\textit{#1}}
\newcommand{\fileext}[1]{\texttt{#1}}
\newcommand{\soft}[1]{\textsc{#1}}
\newcommand{\linux}{\soft{GNU/Linux}}

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@ -1,43 +1,68 @@
\section{Introduction}
% De façon générale (et en soi ce n'est pas mauvais), ça transparaît beaucoup dans la recherche que vous avez un parti pris pour les logiciels libres et des formats ouverts. C'est correct, car ultimement la on veut que la conclusion soit en faveur du libre et de louvert, mais ça intéressant que ce parti pris ne s'étale pas totalement dès les introductions des sections. Bref, il serait intéressant, et ce que nous cherchons dans la plupart de nos recherches, d'avoir une certaine évolution du type: mise en contexte / problématique / solution qui amènerai la solution des logiciels libres à un problème existant, plutôt que l'inverse.
L'idée d'un ensemble complet de logiciels partagés par tous et
développés par la communauté a pris naissance il y a près de
20 ans lorsque Richard Stallman a écrit le manifeste GNU
\cite{manifesto}. Le concept défendu par Stallman est que si j'aime
un logiciel, je devrais être capable de le redistribuer gratuitement, ce
qui va totalement à l'encontre de la plupart des licences logicielles.
Il a donc entrepris de développer un système d'exploitation libre,
que tous peuvent utiliser, étudier son fonctionnement, modifier et
redistribuer: GNU
(souvent désigné comme GNU/Linux ou à tort seulement Linux).
Ces libertés nécessitent souvent l'accès au code source, c'est
pourquoi on entend souvent aussi parler de code source ouvert
\emph{(open source)}.
Depuis, l'idée a fait son chemin dans divers milieux
et plusieurs régions du monde. Plusieurs passionnés ont
adopté cette méthode de développement
depuis un certain temps, ce qui fait qu'aujourd'hui, il existe beaucoup
de logiciels libres de grande qualité disponibles à tous. Les
méthodes d'installation se sont grandement améliorées, et il est
maintenant envisageable pour n'importe qui d'utiliser ces logiciels.
% De façon générale (et en soi ce n'est pas mauvais), ça transparaît
% beaucoup dans la recherche que vous avez un parti pris pour les
% logiciels libres et des formats ouverts. C'est correct, car
% ultimement la on veut que la conclusion soit en faveur du libre et
% de louvert, mais ça intéressant que ce parti pris ne s'étale pas
% totalement dès les introductions des sections. Bref, il serait
% intéressant, et ce que nous cherchons dans la plupart de nos
% recherches, d'avoir une certaine évolution du type: mise en contexte
% / problématique / solution qui amènerai la solution des logiciels
% libres à un problème existant, plutôt que l'inverse.
% dhag: À mon avis, le contenu du premier paragraphe ci-dessous est
% contestable. GNU est la première implémentation de ces idées *à avoir
% réussi* (et encore, c'est à vérifier).
L'idée d'un ensemble complet de logiciels partagés par tous et écrits
par une communauté de développeurs a pris naissance en 1985 avec la
publication par Richard Stallman du \textit{Manifeste
GNU}~\cite{gnumanifesto}.
L'idée principale défendue par Stallman est que chacun devrait avoir
la possibilité de partager librement les programmes qu'il apprécie
avec d'autres personnes, ce que la plupart des licences de logiciels
commerciaux interdit.
Stallman a ainsi entrepris de développer un système d'exploitation
«~libre~», c'est-à-dire accessible à tous afin de l'utiliser, mais
aussi d'étudier son fonctionnement, de le modifier et de le
redistribuer: c'est GNU\footnote{désigné par GNU/Linux lorsqu'utilisé
avec Linux comme système sous-jacent}. Exercer ces libertés nécessite
notamment d'avoir accès au code source\footnote{Le code source est la
forme sous laquelle les programme sont écrits par leurs développeurs:
c'est la seule forme qui est lisible et modifiable par des
humains. Quand ils sont destinés à être seulement utilisés, les
programmes sont traduits sous forme de langage machine, adaptée à
l'exécution par des puces électroniques et à rien d'autre.}, c'est
pourquoi on entend aussi parler de code source ouvert \en{(open
source)}\footnote{\en{Open source} et logiciel libre sont des idées
distinctes: il est tout à fait possible d'écrire du logiciel
propriétaire et de distribuer tout ou partie de son code source aux
clients, en restreignant les libertés d'actions sur ce code source.}.
En deux décennies, l'idée a fait son chemin dans de nombreux milieux
et régions du monde, de sorte qu'une grande variété de logiciels libres
de qualité est aujourd'hui disponible. De plus, l'accessibilité aux
non-spécialistes a été travaillée, et il est envisageable pour le
grand public d'utiliser ces logiciels.
Plusieurs administrations ont déjà effectué des études sur la viabilité
d'utiliser les logiciels libres et des formats ouverts. La liste est longue,
alors nous nous contenterons seulement de nommer le gouvernement du
Québec \cite{log-libre.gouv.qc.ca} et celui du Canada
\cite{log-libre.gc.ca}. De nombreuses universités se sont aussi
démarquées dans leur utilisation de logiciels libres.
Par exemple, l'université Western Australia a adopté une politique
encourageant l'utilisation des logiciels libre dans tous les champs
d'application \cite{foss_uwa}, l'université du Littoral Côte d'opale
(France) offre un master en ingénierie du logiciel libre. Plus près
de nous, l'université Laval propose un cours «~logiciels libres
et société~» et l'université Sherbrooke a développé, il y a
quelques années une distribution GNU/Linux québécoise: éduLinux.
Il est donc surprenant que l'Université de Montréal ne se soit pas
encore intéressée à la question.
De nombreuses administrations ont déjà étudié la viabilité de
l'adoption du logiciel libre, par exemple le gouvernement du Québec
\cite{log-libre.gouv.qc.ca} et le gouvernement du Canada
\cite{log-libre.gc.ca}.
Un grand nombre d'universités se sont aussi démarquées dans leur
utilisation de logiciels libres. Par exemple, l'université
d'Australie-Occidentale a adopté une politique~\cite{foss_uwa}
encourageant l'utilisation des logiciels libres dans tous les champs
d'application, l'université du Littoral Côte d'opale (France) offre un
master en ingénierie du logiciel libre. Plus près de nous,
l'université Laval propose un cours «~logiciels libres et société~» et
l'université Sherbrooke a développé, il y a quelques années une
distribution GNU/Linux québécoise: ÉduLinux. Il est donc surprenant
que l'Université de Montréal ne se soit pas encore intéressée à la
question.
Heureusement, certains départements utilisent déjà les logiciels
libres depuis plusieurs années. La plupart des membres de la
@ -51,14 +76,11 @@ C'est ce constat qui a poussé l'association des étudiants et
étudiantes aux études supérieures du département d'informatique
et de recherche opérationnelle à faire adopter l'orientation:
\begin{quote}
\bf{Que la FAÉCUM développe son discours sur les logiciels libres et les formats ouverts.}
\textbf{Que la FAÉCUM développe son discours sur les logiciels
libres et les formats ouverts.}
\end{quote}
Dans ce document, nous présenterons dans un premier temps
les formats ouverts et dans un deuxième temps les logiciels libres.
Nous envisagerons ensuite diverses pistes
pour «~donner en retour~» à la communauté du libre,
afin que l'université contribue à son tour à son essor.
% LocalWords: soci l'universit
Dans ce document, nous présenterons dans un premier temps les formats
ouverts et dans un second temps les logiciels libres. Nous
envisagerons ensuite diverses pistes pour «~donner en retour~» à la
communauté du libre, afin que l'université contribue à son essor.

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@ -1,8 +1,8 @@
%% $Id$
@misc{manifesto,
title="Le manifeste GNU",
@misc{gnumanifesto,
title="Le Manifeste GNU",
author = "Richard Stallman",
year = 1985,
howpublished = "\url{http://www.gnu.org/gnu/manifesto.fr.html}"